Le peloton de Surveillance et d'Intervention de la Gendarmerie (PSIG)

Publié le par A.L

 

 

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ROLE ET HISTOIRE

Les pelotons de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (PSIG), regroupés au sein des Compagnies de Gendarmerie Départementale, fournissent des patrouilles qui interviennent en renfort des brigades.

Soit pour augmenter le nombre de patrouilles dans les rues, soit pour faire face à des évènement particuliers (interpellations, recherche de malfaiteurs…). On trouve en général un PSIG par arrondissement.

Les premiers PSIG ont été créés en 1975, sous la forme de détachements d'intervention, pour répondre aux nouvelles conditions d'exécution du service de la gendarmerie - et en particulier au développement de la violence et de la délinquance.

 

Cette création permettait de renforcer les moyens de la Gendarmerie Nationale dans les compagnies où elle était le plus sollicitée et de développer sa capacité d'intervention tout en lui donnant plus de souplesse.

Les PSIG sont placés sous l'autorité du commandant de compagnie ; leur compétence s'étend sur l'ensemble de la circonscription de la compagnie à laquelle ils sont rattachés. On en compte aujourd'hui 227.

 

LES MOYENS :

 

Commandés habituellement par un adjudant, les PSIG comptent en général neuf sous-officiers d'active et douze gendarmes auxiliaires ou gendarmes adjoints ; cet effectif peut être modifié en fonction des besoins. Certains PSIG, chargés de la surveillance des sites nucléaires civils, ont un effectif plus nombreux.

Pour être disponible en permanence, les PSIG sont constitués d'équipes qui travaillent par roulement. Les équipes cynophiles de la gendarmerie leur sont rattachées.

L'équipement des PSIG est comparable à celui des brigades territoriales. Ils disposent normalement de trois véhicules (dont deux à " grande capacité ") et ont été dotés de fusils à pompe (de calibre 12) qui s'ajoutent à l'armement individuel.

Les PSIG sont maintenant également dotés de pistolets mitrailleurs HK MP5, de fusil de précision TIKKA, de flashballs et de TAZER.

 

 

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Publié dans Gendarmerie Nationale

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